Psychologie du départ - partie 1

Ca y est, le départ de ton homme se compte sur les doigts d'une main, le temps te file entre les doigts et tu as l'impression de ne rien pouvoir faire pour le rattraper ?

Pas de panique... on est un peu toutes dans la même situation lorsque le départ s'approche. Néanmoins, on est loin de toutes le vivre de la même façon.

Moi ? Et bien comme avant une absence de 8 mois... j'y vais vaillamment mais j'y vais. J'appréhende, bien évidemment, mais globalement ça va. J'arrive à me maintenir dans un état de courage et de positivité assez correct. Alors épluchons ce cheminement intellectuel et psychologique qui est loin d'être tombé du ciel.

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Règle numéro 1 : ne pas souffrir en avance.

Ce qui est vraiment ballot, c'est de se pourrir une semaine ou un mois de plus en vue du départ. Les tensions peuvent s'accroître, en raison de l'anxiété, mais c'est une erreur. Il faut profiter un maximum des instants qui nous sont offerts, et créer des moments d'intimité. Par exemple : quelques jours au bord de la mer ou à la montagne, un restaurant en amoureux, une balade dans la nature... Il faut à tout prix canaliser son anxiété et son émotion pour faire de ces moments des moments magiques. Et si on est vraiment émotive, ces instants n'en seront que plus solennels s'ils sont maîtrisés.

De toutes façons, ça ne sert à rien de se prendre la tête en avance, à part se créer des disputes inutiles et gâcher des moments de vie. De plus, les hommes, les soldats en général, n'apprécient pas cette situation qui leur échappe totalement. Eux, ils partent par choix. Alors pour savoir comment éviter de respecter cette règle n°1, mettons en application la règle n°2.

Règle numéro 2 : ne pas trop réfléchir.

Oui, si on y réfléchit trop, on va se rendre compte que 4 mois, 6 mois, 8 mois, c'est quand même sacrément long et que ça va prendre la vie... On se rend compte de l'amplitude du temps, de ce qu'on va bien pouvoir faire, de ce qu'il va se passer, de... STOP. Il faut à tout prix arrêter de se prendre la tête, et pour cela, éviter de trop réfléchir. Il ne s'agit pas d'être dans le déni ou de s'occuper le cerveau (car soyons honnête, ça finira bien par nous rattraper et nous péter à la gueule) mais bien de se canaliser. Restons sur les bases : oui il va partir, non ça va pas être de la tarte. POINT. FINAL. Il y a plusieurs façons d'y parvenir : yoga, sport, lecture, voyage... Tout ce qui peut nous aider à accepter et philosopher, et non pas nous occuper.

NB : je ne suis pas une partisane du "s'occuper un maximum"... On ne fait que décaler le problème au lieu de l'affronter et l'idée c'est bien de faire fructifier l'arbre de nos déboires, pas de le brûler ou de le recouvrir. N'oubliez pas l'expression : " Quand la vie vous donne des citrons, faites de la limonade "

Règle numéro 3 : changer de vie.

Oui, ça peut paraître brutal comme ça, mais c'est la vérité. On se sent mieux quand on en est consciente. On va changer de vie pendant cette absence : une vie de semi-célibataire, de mère célibataire indépendante, d'étudiante baroudeuse, de working girl épanouie... Vous allez faire autre chose, tout simplement car ce que vous faites d'habitude ne sera peut-être plus possible. Alors prévoyez votre emploi du temps en conséquence, et prévoyez le à l'avance, ne serait-ce que dans l'état d'esprit : ça aide vraiment à amortir le départ. Prévoyez-vous des voyages, des sorties, des visites, des activités, des travaux, des lectures, des formations, un voyage dans l'espace... des trucs qui sont une chance quand on est seul !

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